LA VOIX HUMAINE

Un téléphone. Une femme. Années 30 ? 2000 ? Qu’importe puisque Cocteau lui-même prônait un spectacle que « l’actualité ne déforme[rait] plus ».
C’est ce que nous offre la comédienne, Bénédicte Leturcq, seule en scène et prêtant la sienne à cette Voix Humaine…

Celui qu’elle aime l’appelle pour la dernière fois. Elle l’aime et sourit, plaisante, mais craque, s’emporte, s’affole, pleure, puis se calme. Elle souffre…

Lui ? Invisible dans ce jeu de clair-obscur, il se devine pourtant quand elle l’écoute, quand il l’interrompt. Derrière le téléphone et ses silences, se tisse son portrait en creux, même si pour nous – et pour elle – il est l’Absent. Ne nous est alors donnée à voir, agitée ou figée, que cette frêle silhouette dont on emporte avec nous la voix bien après qu’elle se soit tue.

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